Libreville, (GM)- Conformément aux dispositions de l’article 4 de la loi organique n°008/2019 du 4 juillet 2019 fixant l’organisation, la composition, la compétence et le fonctionnement des juridictions de l’ordre judiciaire, la rentrée judiciaire pour l’exercice 2025-2026 s’est tenue ce lundi, en présence du chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, également président du Conseil supérieur de la magistrature.
Ce rituel républicain, marqué par l’audience solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, constitue un moment privilégié pour dresser le bilan de l’année écoulée et tracer les perspectives du corps judiciaire. Les magistrats y examinent les avancées, les défis et les réformes nécessaires pour renforcer l’efficacité et la crédibilité de la justice gabonaise.
Pour l’exercice 2025-2026, plusieurs axes prioritaires ont été évoqués afin d’améliorer le statut et les conditions de travail des magistrats. Il s’agit notamment de :
- la modernisation des infrastructures judiciaires ;
- la consolidation du cadre législatif et la promotion d’une justice plus accessible et plus humaine ;
- la poursuite des chantiers engagés, dont la mise en service de l’annexe du Palais de justice de Libreville et la réhabilitation de plusieurs tribunaux à l’intérieur du pays ;
- l’adaptation des textes législatifs à la nouvelle Constitution adoptée en avril dernier ;
- la création d’un Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature, destiné à renforcer la gouvernance et la coordination au sein du corps judiciaire ;
- la mise en place de programmes de travaux d’intérêt général dans le secteur agricole, afin de favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des personnes détenues.
À travers cette rentrée judiciaire, le numéro 1 gabonais a réaffirmé son engagement en faveur d’une justice indépendante, efficace et équitable, gage de la confiance des citoyens envers les institutions et pilier essentiel de l’État de droit.
GM

