Libreville, (GM)- Face aux risques d’intoxication, son impact négatif sur l’environnement et sur la santé des enfants que présente la décharge de Mindoubé, trois membres du gouvernement se sont rendus sur les lieux pour évaluer la dangerosité réelle du site.

Il s’agit du ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, s’est rendu le 4 août à la décharge de Mindoubé sis dans le 5e arrondissement de Libreville, accompagné  du ministre de l’Éducation nationale et de celui  la Santé et des affaires sociales. 

« Des mesures avaient déjà été prises pour empêcher les jeunes enfants d’y accéder et le maire du 5e arrondissement et les commissaires d’arrondissement m’ont confirmé que les mesures ont été prises », a déclaré le ministre de l’Intérieur qui a affirmé  qu’il ne reste plus que les adultes sur le site. 

Lambert Noël Matha a aussi expliqué qu’un recensement intégrant certains départements ministériels a été fait il y a quelque temps pour se faire une idée précise des personnes qui se rendent régulièrement à cette décharge.  Dans ce cadre, il a été envisagé de pouvoir scolariser les enfants déscolarisés fréquentant la décharge.

«Ces jeunes ou ces adultes qui sont ici, sont exposés aux risques sanitaires. Une décharge est une zone de prolifération des microbes. Un certain nombre de germes peuvent affecter l’état de santé. C’est d’autant plus dangereux pour les jeunes parce qu’ils ont une santé fragile», a déclaré le ministre de la Santé. 

Pour Guy-Patrick Obiang, il était important que le gouvernement fasse un tour à la décharge pour s’assurer que les jeunes n’y sont plus.

Le gabonais