Setrag: lancement annuel de la campagne de lutte contre les Violences basées sur le genre.

Libreville, (GM) — Afin de permettre aux femmes et aux hommes de travailler en toute sûreté et sécurité dans un environnement de travail où aucune atteinte n’est portée à l’intégrité physique ou psychologique de la personne, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a lancé le 7 mai sa campagne de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) en milieu professionnel.

Cette campagne visant à former et sensibiliser le personnel et les communautés riveraines s’étendra jusqu’au 15 mai prochain et concerne les villes de Libreville, Booué, Lastourville, Ndjolé et Franceville.

Les violences basées sur le genre sont définies comme celles ayant trait aux aspects psychologiques, économiques, sexuels, ou des pressions exercées de manière constante à l’encontre d’un employé.

La Setrag qui est engagée contre l’existence des mœurs équivoques en son sein, vivra cette année, sa deuxième campagne du genre. Il sied de rappeler que le but visé par les deux parties est celui de prévenir toutes formes de Violences basées sur le genre en milieu professionnel, amener les employés à en prendre conscience du phénomène. Mais aussi à donner les moyens aux personnes victimes ou survivantes de ces violences à solliciter de l’aide ou à réagir le cas échéant   en s’adressant aux acteurs de prise en charge prévus par le mécanisme de gestion des plaintes mis en place par les autorités.

Nicole Nguema Metogo a précisé que ‘’les questions de violences basées sur le genre en milieu professionnel concernent l’homme et la femme. Elles sont à l’origine des troubles, en ce sens qu’elles ont pour conséquences : la demotivation, la desocialisation, le stress, l’angoisse, la phobie professionnelle, la dépression qui est une maladie psychologique, l’alcoolisme ou la toxicomanie et la baisse de la productivité.’’

Les campagnes initiées par les autorités visent à prévenir, la résurgence et les dérapages sociaux qui se caractérisent par des incivilités sexistes, lesquelles doivent être dénoncées ou condamnées. La finalité étant de barrer la voie aux VBG en amenant les victimes à s’exprimer. Cependant, prévient-elle, « le respect de la procédure de la plainte doit être de mise pour éviter la propagation des informations infondées, susceptibles de porter préjudice à un innocent, ce qui est une forme de violence basée sur le genre ».

Avant de se déployer auprès de 1600 employés de la Setrag, l’association Agir pour le genre prévoit la formation des référents, des rencontres avec les autorités et communautés hôtes des villes concernées.

GM

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