Libreville, (GM)- La suggestion a été faite par plusieurs responsables d’organisations de la société civile, à l’instar de Marc Ona Essangui qui exhorte les autorités à réfléchir à la possibilité de confier à la Santé pharmaceutique la nouvelle mission de produire localement les antirétroviraux et mettre fin aux ruptures récurrentes de stock.
C’est au cours d’une récente visite effectuée récemment à la zone économique de Nkok, siège de la Santé pharmaceutique, fabricant de médicaments génériques, ayant une convention avec l’État gabonais que le patron de l’ONG Brainforest a formulé ce souhait. Durant sa visite, il a pu réaliser que l’entreprise dispose du nécessaire pour le faire.
« Comment peut-on parler de rupture [d’ARV], alors qu’on peut les produire sur place ? » s’est interrogé Marc Ona qui projette d’organiser dans les prochains mois une nouvelle visite à Nkok, cette fois en compagnie des représentants de l’OMS, de l’ONUSIDA, de l’UNICEF et du ministère de la Santé, pour leur permettre de voir ce qui se fait sur place. L’objectif étant de parvenir à la délivrance d’un agrément de l’OMS au bénéfice de La Santé pharmaceutique.
« Nous pouvons fabriquer des antirétroviraux ici. Nous sommes en train de travailler avec l’OMS pour la validation de la qualité qui pourrait intervenir dans quelques mois. Par la suite, nous travaillerons avec le ministère de la Santé », a confirmé Rajeev Lila, directeur général de La Santé pharmaceutique.
Le Gabonais