Libreville, (GM) — C’est au cours d’un déjeuner de presse organisé pour la circonstance ce samedi 29 juin dernier que le président de l’Alliance démocratique et populaire (ADP) a rendu publique cette suggestion qu’il justifie par une certaine urgence d’écourter la période de transition en cours.
Intervenant au nom de l’ADP, parti politique aux destinées duquel il préside, Fiacre Mpako Ngoma exhorte les autorités en place à organiser en mars 2025 la prochaine élection présidentielle dont la tenue est prévue au mois d’août de la même année.
Au titre des justificatifs sous-tendant ladite proposition, cet acteur politique met en avant une « impérieuse nécessité d’un retour à l’ordre constitutionnel pour rassurer au mieux les bailleurs de fonds », au motif que la période transitoire actuelle ferait hésiter les investisseurs de porter pleinement leur regard sur le pays.
Pour l’intéressé, cette option devrait s’accompagner de certaines mesures, à savoir :
L’annonce de cette décision par le chef de l’État lors de son discours du 30 août, date commémorative du ‘’jour de la libération’’ ; le déploiement libre de la classe politique sur le terrain ; la tenue de cette élection en un seul tour pour des raisons financières ; l’utilisation du fichier électoral en vigueur.
S’agissant de quelques personnalités politiques ayant œuvré auprès d’Ali Bongo Ondimba à la tête du pays, notamment les anciens Premiers ministres du président déchu, Mpako Ngoma les « met en garde » en leur demandant pratiquement de se mettre à l’écart du processus lié à cette élection à venir.
Au cours de cette rencontre avec les hommes et femmes des médias, il n’a toutefois pas manqué de féliciter l’action du CTRI et de son leader, non sans saluer leur écoute du peuple et la « bonne marche » de la Transition.
SR