Les responsables et le personnel de la Société Nouvelle Air Affaire Gabon (2AG) auraient été surpris ce vendredi par l’arrivée d’un huissier de justice, accompagné des force de l’ordre, pour exécuter, à ce qui semble, une décision de justice d’expulsion. Rapporte l’AGP.
Selon l’agence de presse, l’affaire opposerait la Zone économique spéciale du Gabon (GSEZ), entreprise opérant dans la logistique, à ladite société, et fait l’objet de recours en appel au Tribunal de Libreville. De ce qui ressort, la GSEZ a entamé des procédures judiciaires contre la 2AG, en vue de reprendre leurs locaux.
La GSEZ aurait remporté le procès en première instance au tribunal de Libreville. Toutefois, un recours en appel aurait été fait et, selon les affirmations des responsables de la 2AG, aucune décision d’expulsion ne peut être entreprise sans que le jugement en appel ne soit prononcé. Malheureusement, c’est avec un grand étonnement que ceux-ci ont vu débarqué les forces de l’ordre et l’huissier de la partie adverse, envahir leurs locaux et leur intimant l’ordre de libérer les lieux.
Pour rappel, 2AG est une compagnie gabonaise de transport à la demande et de travail aérien. A ses débuts, elle se nomme et est fondée à Libreville en 1975 par M. Raymond Bellanger, entrepreneur de travaux publics français installé au Gabon et pilote privé. L’entreprise devait assurer la représentation au Gabon des avions Beechcraft au travers d’un accord avec Transair France et assurer du transport à la demande dans le pays.
2AG a progressivement étendu son activité aux évacuations sanitaires, au transport de fret, avec en particulier l’acquisition d’un Transall C160, puis à l’exploitation régulière d’une ligne aérienne entre Libreville et Franceville. Mise en liquidation en 1996, Air Affaires Gabon a fusionné avec Gabon Air Transport pour former Nouvelle Air Affaires Gabon» («SN2AG»).
GM/AGP