Libreville, (GM) — Lancées officiellement le 11 août dernier, les hostilités concernant la propagande et la campagne électorale de cette année dans notre pays semblent jusqu’ici presque imperceptibles sur le terrain, à l’exception des activités de quelques grands candidats.
D’habitude inondées en pareille circonstance d’affiches et autres panneaux à l’effigie des candidats, Libreville et les autres communes du Gabon se révèlent bien maussades et calmes jusqu’ici, alors que nous sommes à moins de deux semaines du jour fatidique du déroulement de ces élections présidentielles, législatives et locales. Inédit en la forme, ce triple scrutin ne suscite curieusement guère un enthousiasme débordant au sein de la population. Mieux, il faut se rendre sur les réseaux sociaux pour constater un léger frémissement.
Quelles sont donc les raisons expliquant cette espèce de léthargie que cache mal l’enthousiasme des troupes du président sortant, candidat à sa propre succession, ou encore la frénésie observée autour de certains candidats de l’opposition (surtout en ce qui concerne la présidentielle) ? Difficultés économiques ? Désintérêt croissant pour la chose politique ? Les observateurs avisés devraient se consacrer à ce phénomène pour le moins… étrange.
SR