Libreville, (GM)- L’alerte d’une suspicion de fièvre ébola a été lancée le week-end écoulé par les autorités de la Guinée Équatoriale à la suite des décès de 9 équato-guinéens présentant un tableau de fièvre hémorragique à type de fièvre, fatigue, diarrhées et vomissements de sang dans le district de NsokNsomo, province de Kie Ntem, région frontalière à la province du Woleu Ntem.
Suite à l’alerte, le gouvernement gabonais a décidé le vendredi 10 février 2023 de prendre des dispositions sécuritaires fortes au niveau des zones frontalières avec la Guinée Équatoriale.
« Le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales informé de la situation et sur instructions du Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, a pris des dispositions sécuritaires additionnelles au niveau des zones frontalières de notre pays avec la Guinée Équatoriale et le Cameroun. », Explique un communiqué du ministère gabonais de la Santé.
Le protocole mis en œuvre par la base épidémiologique de la région sanitaire nord du Gabon consiste à procéder au prélèvement systématique des voyageurs en provenance de ces deux pays dans un premier temps.
Une fois les prélèvements effectués, ils sont immédiatement acheminés au Centre interdisciplinaire de recherche médicale de Franceville (CIRMF) pour analyses. Dans un second temps, les autorités gabonaises ont décidé d’accentuer la sensibilisation des populations des villages frontaliers sur le respect des mesures de protection contre une fièvre hémorragique.
« Enfin, le Ministère tient-il à informer l’opinion que le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, actuellement en séjour dans la province du Woleu-Ntem, effectuera une visite de ces différents postes frontaliers, le samedi 11 février 2023 », rassure le ministère gabonais de la Santé dans un communiqué dont nous avons obtenu une copie.
Ebola est une maladie souvent mortelle chez l’homme et les primates (tels que les singes, les gorilles, les chimpanzés). La FH Ebola est causée par une infection avec un virus du genre Filovirus. Lorsque l’infection se produit, les symptômes commencent habituellement brusquement.
Le virus Ebola est responsable de fortes fièvres et d’hémorragies souvent mortelles pour l’homme. Le taux de létalité se situe entre 30 et 90% selon les épidémies et l’espèce virale. Le réservoir naturel du virus serait la chauve-souris.
Le gabonais