Gabon / opération libérée les trottoirs : le maire du deuxième arrondissement Albert Oyame explique

Libreville, (GM)-  Le maire du deuxième arrondissement de la commune de Libreville, Albert Oyame, a entrepris il y a quelques jours une opération libérée les trottoirs au sein de son arrondissement. Il s’est confié à notre rédaction.

GM : Quelles ont été vos motivations de cette opération ?

Albert Oyame : La commune de Libreville est la vitrine de notre pays et les maires qui se sont succédé ont tous eu pour objectif premier de faire de Libreville une ville où il fait beau vivre, une ville propre et aujourd’hui avec le maire Eugeune Mba une ville écologique.

L’opération que nous menons depuis quelques jours  date déjà…. vous savez les commerçantes de Libreville qui ont en charge la gestion au quotidien le bien-être des populations dans le sens de la restauration occupe des marchés et lors que vous passez devant ou à l’extérieur de ces marché vous allez constater qu’il y a beaucoup de choses qui ne marchent pas avec l’hygiène.

En dehors de ça vous remarquerez aussi que dans un marché il y a beaucoup de commerçant qui vend sur les trottoirs. Depuis 2 ans nous demandons à ces commerçants de libérer l’espace communal. Car, les trottoirs sont faits pour les piétons. Je suis allé vers ces derniers hier pour leur dire que la période de sensibilisation touche à sa fin et comme ils doivent le savoir, après la sensibilisation vient la répression. Aussi, il était question de leur demandé de prendre leur disposition car, ils ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. Il sera pour nous de faire appliquer les textes qui régissent une grande ville comme celle de Libreville.

GM : Parlant des sanctions qu’est-ce qui est prévu à cet effet?

AO : les sanctions aujourd’hui elles sont conformes aux textes. Avant d’arriver à ces sanctions, nous allons demander à ces pères et mères de famille de garder leur espace propre. Ensuite, nous allons demander à ces derniers de respecter les règles d’hygiène édictée par la commune de Libreville. Ce qui ne respecteront pas les recommandations devront payer des amandes de 25000FCFA à plus et certain à des jours de prison. Dans quelques jours nous mettrons à dispositions de ces opérateurs économiques les dispositions relatifs prévus par la municipalité.

GM: Est-ce qu’il n’existe pas des dispositions qui permettent de reloger toutes ces personnes qui ne trouvent pas de place dans les marchés?

AO : Ecoutez, il vous faut comprendre que ces derniers ont une manie. Nous somme confronté à deux problèmes. Le premier problème est déjà au niveau des commerçants qui ont déjà des étals mais préfèrent vendre à l’extérieur, parce qu’ils estiment qu’à l’extérieur le client est tout de suite accessible au produit. Or, si le client a besoin d’un produit il va se rendre vers le produit et il va suivre le commerçant. Ils ne sont pas obligés de s’exposer et de prendre tous ces risques qu’il y a sur la voie publique. Le deuxième problème est celui de l’occupation. La logique voudrait que comme dans chaque quartier il y a un marché qu’on n’y trouve les autochtones. Or, ce que l’on constat c’est que dans les marchés, pour ne citer que celui de NKembo, vous trouverez des commerçants venant d’autre arrondissement. Ce phénomène fait en sorte que les marchés soient saturés.

VYL

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