Libreville, (GM) — Récemment reconnue d’utilité publique, bien qu’ayant déjà pignon sur rue depuis quelques années parmi les autres établissements supérieurs de la place, l’université franco-gabonaise Saint-Exupéry est un espace pédagogique qui se veut dédié à l’excellence, notamment à travers les divers savoirs qui y sont prodigués. C’est en tout ce qui ressort de l’entretien que nous a accordé à ce sujet le Docteur Gildas Bissielou, qui en est le secrétaire général académique et responsable de la filière Développement durable.
À l’université franco-gabonaise Saint-Exupéry de Libreville, l’heure était il y a quelques jours à la remise des résultats du 1er semestre aux apprenants. Avec une population estudiantine estimée à 400 jeunes formés dans des filières aussi diverses que porteuses, l’établissement est aujourd’hui considéré comme l’un des plus fiables au Gabon en matière d’enseignement supérieur post-baccalaureat et même au-delà.
Entamant sereinement le second semestre de l’année académique en cours, cette entité, qui accueille autant les élèves orientés par l’État que ceux pris en charge par leurs parents, fait néanmoins face à quelques difficultés d’intendance désormais récurrentes, dues essentiellement aux retards de paiement des frais académiques par l’agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).
Qu’à cela ne tienne, aux dires de notre interlocuteur, l’université se porte bien et continue d’arrache-pied son œuvre de formation d’une partie de l’élite du pays. Doté à l’origine de trois filières, à savoir Développement durable (Qualité-Hygiène sécurité et environnement, Agro-alimentaire, Transport-logistique-Douane et Foresterie), Relations internationales (Culture, communication et diplomatie) et Sciences politiques (Collectivités locales, politiques publiques), l’établissement a créé en 2015 et en son sein une école d’ingénieurs (cycles court et long en Génie-civil et en Génie Électromécanique), la filière Droit (Droit public et droit privé) et celle dite Banque-finance (depuis deux ans).
S’agissant de la qualité des parchemins délivrés, le Dr Bissielou a souligné les accords liant l’université à certaines structures d’enseignement supérieur de l’hexagone, en l’occurrence via la signature de partenariats de délocalisation des diplômes des universités françaises. Toutefois, la double diplomation est en vigueur à Saint-Exupéry.
Les étudiants ayant également un diplôme gabonais à la fin de leur cursus si jamais il est couronné de succès.
Enfin, on note par ailleurs que le corps professoral de l’université Saint-Exupéry compte des enseignants permanents et des vacataires, tous rompus à la tâche et consciencieux de celle-ci.
GM