Un coup d’État est intervenu ce 25 octobre au Soudan, les militaires ont dissous le régime civil, arrêté les dirigeants politiques et déclaré l’état d’urgence.
Le chef du coup d’État, le général Abdel Fattah Burhan, a mis en cause des luttes politiques intestines.
Les dirigeants militaires et civils sont en désaccord depuis que le dirigeant de longue date Omar al-Bashir a été renversé il y a deux ans et qu’un gouvernement de transition a été mis en place.
Des troupes militaires et paramilitaires ont été déployées dans la capitale, l’aéroport de Khartoum est fermé et les vols internationaux sont suspendus. L’Internet est également hors service.
Les manifestants sont descendus dans les rues de Khartoum à l’appel des acteurs politiques et les syndicats professionnels pour dénoncer ce énième putsch.
Une déclaration du ministère de l’information sur Facebook indique que les arrestations ont été effectuées par des « forces militaires conjointes » et que les personnes arrêtées sont détenues dans « un lieu non identifié ».
Le principal groupe pro-démocratique du Soudan appelle ses partisans à résister à tout coup d’État militaire.
Selon RFI indique qu’une source au ministère de la Santé dressait le bilan provisoire de la journée d’hier et ferai état de sept morts et 140 blessés.
La communauté internationale condamne ce coup d’Etat et appel au respect de la « charte constitutionnelle. »
Source : BBC Afrique