Ouverture de la 2e session ordinaire du CND : plusieurs préoccupations

Libreville, (GM)-  La plénière de la 2e session ordinaire du Conseil national de la démocratie (CND) s’est ouverte ce mercredi au siège du Conseil économique social et environnemental (CESE), en présence du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, de quelques membres de son équipe, des responsables des institutions constitutionnelles et du Corps diplomatique.

A l’ouverture de cette 2e session ordinaire de l’année 2022 du Conseil national de la démocratie (CND), Maître Séraphine Ndaot Rembogo, Président du CND, a rappelé la mission et le rôle de promotion de la démocratie auquel est astreinte l’institution qu’il dirige depuis les Accords d’Agondjé, au sortir des élections mouvementées de 2016.

Autres sujets évoqués par le président Séraphin Ndaot Rembogo, et qui est crucial pour un meilleur fonctionnement des partis politiques, est celui de leur subvention par les pouvoirs publics. «La subvention des partis politiques est une grande préoccupation. Hors à ce jour, l’Etat refuse de subventionner les partis politiques, et est en violation de la loi. Le Gouvernement doit simplement et loyalement appliquer la loi», a-t-il indiqué.

Parmi les autres thématiques qui seront abordées par les représentants des partis politiques durant cette session, celles liées à l’employabilité des jeunes, la consommation des stupéfiants par ces derniers et surtout, la promotion de la culture de paix à l’orée des élections générales de 2023.

Créé à l’issue des Accords de Paris, afin de remédier à la grande crise politique, née de la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 05 décembre 1993, le CND a été reconfiguré dans sa composition et ses missions par l’ordonnance Numéro 001/PR/2015 du 29/01/2015, ratifiée par la récente loi numéro 004/2015 du 27/06/2015.

GM/AGP

 

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