MOREF: le vibrant SOS « écologique » d’Alexandre Tapoyo à la nation

Libreville, (GM)- Parti naissant de la Majorité présidentielle, le Mouvement des réformateurs a effectué sa rentrée politique solennelle pour l’année 2023 ce samedi 25 février, au cours d’une cérémonie à Libreville, pendant laquelle son président, Alexandre Désiré Tapoyo, n’a pas manqué d’interpeller fortement la nation face à ce qu’il qualifie de potentielle « guerre homme-faune ».

Ponctuée par une cérémonie festive et qui a drainé du beau monde à Akebe-ville, dans le troisième arrondissement, cette rentrée politique a aussi été l’occasion, pour les Morefistes et leur président, de procéder à la présentation officielle des responsables du parti dans l’Estuaire.

Des soldats chargés de faire progresser et gagner le Moref

Ainsi, Axel Boussougou Boussougou, Théophile Nguidi, Léon Nkye Mebiame et près d’une dizaine d’autres militants ont été installés dans leurs fonctions respectives de Secrétaire Provincial, de Secrétaires Communaux de Libreville et d’Akanda, de Secrétaires de chacun des six arrondissements de Libreville et de Secrétaire du 2ᵉ arrondissement d’Akanda. Revêtus de leurs attributs, ils ont ainsi été renvoyés à l’exercice de leurs fonctions afin de mener leur formation politique vers de lendemains victorieux dans la première province du pays.

L’appel au respect vital de la nature

Dans cette ambiance survoltée, Alexandre Désiré Tapoyo est tout de même resté fidèle à son franc-parler habituel. Dressant sans langue de bois le constat amer d’une relation devenue « extrêmement tendue » entre l’Homme gabonais et son environnement, l’ancien ministre des Droits humains a pointé du doigt les abus observés contre la nature. Des abus qui, selon lui, conduisent par exemple les éléphants, panthères et autres à opérer désormais des intrusions inédites et dangereuses dans des zones habitées par les populations.

Manifestement préoccupé par cette problématique environnementale aiguë, et non sans évoquer aussi les séismes à répétition, les éboulements récurrents, les montées dévastatrices des eaux, etc, pour expliciter son inquiétude, Alexandre Tapoyo a appelé les plus hautes autorités à porter un regard plus adapté et attentif à ces dysfonctionnements qui ont cours et semble loin de s’estomper.

Simplice Rabaguino

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