Libreville, (GM) — Lui-même membre du collège des commissaires chargés de réfléchir sur l’avenir du Gabon au cours du Dialogue national inclusif qui tient actuellement ses assises à Angondje, le président de l’ONG ‘’Agir Pour le Gabon’’ a décidé de mettre à profit cette concertation pour sensibiliser les participants sur les méfaits du tabac et de l’alcool au Gabon.

Voulant probablement faire feu de tout bois pour gagner son combat relatif à la lutte contre la consommation des stupéfiants, Alphonse Louma Eyougha a interpellé les compatriotes prenant part au Dialogue national inclusif sur la nécessité d’accorder aussi un intérêt particulier aux dégâts causés par les drogues, le tabac et l’alcool.

Pour ce médecin engagé, qui pour l’occasion a adressé une lettre ouverte aux destinataires en date du 04 avril dernier, ces substances et produits nocifs « déstructurent le socle familial de notre pays, empêchent l’épanouissement de la jeunesse et compromettent le progrès de la nation vers la félicité ». Invitant les acteurs du Dialogue à ne pas faire la politique de l’autruche sur cette préoccupation, non sans égrener les nombreuses et graves conséquences de ces addictions sur les consommateurs et leurs entourages, le président ‘’’d’Agir Pour le Gabon’’ les exhorte à faire preuve de compassion pour les milliers de compatriotes directement confrontés à ces fléaux.

Revenant sur les informations communiquées le 30 août 2023 par le CTRI, qui ont révélé que plusieurs hiérarques du régime déchu étaient des trafiquants de stupéfiants, Alphonse Louma Eyougha exprime son scepticisme quant à l’éradication totale des réseaux illicites liés à ces anciens apparatchiks du pouvoir précédemment en place au Gabon. « Sans la volonté politique, nous ne pouvons rien contre ce fléau planétaire », conclue-t-il.

GM