Libreville, (GM)- C’est au cours d’une rencontre avec des cadres « unionistes», ce mercredi 10 février, que l’ancienne ministre a annoncé sa candidature pour briguer la présidence de ce parti de l’opposition dite « radicale. Un objectif que poursuit également et activement un autre poids lourd de cette formation politique: Paul-Marie Gondjout.
Alors que tout semblait aller comme sur des roulettes pour le seul prétendant clairement déclaré jusqu’ici à la succession de Zacharie Myboto à la tête de l’Union nationale, l’actuelle Vice-présidente, que l’on sait soutenue par une frange de militants proches d’un autre Vice-président, en l’occurrence Casimir Oye Mba, vient bouleverser la donne. Une situation qui n’est pas sans raviver les tensions internes observées lors du Congrès de ce parti ayant lieu du 5 au 7 décembre dernier.
On se souviendra que pendant lesdites assises qui ont vu le patriarche Myboto annoncer son retrait de la vie politique active, alors que les travaux entraient dans leur phase ultime, c’est-à-dire l’élection du nouveau dirigeant en chef de l’UN, une véritable hostilité fut manifestée à l’encontre du Secrétaire exécutif adjoint sortant, Paul-Marie Gondjout, qui s’était déclaré officiellement comme successeur potentiel au gouvernail des « troupes » de l’ancienne Sobraga. Plébiscité en sourdine par des participants dénonçant de velléités de devolution monarchique, Paulette Missambo s’était alors fait remarquer par une intervention mémorable sur fond de critique à l’égard de certains hiérarques enclins à des méthodes perçues comme peu démocratiques à son encontre.
Résultat des courses, la désignation du nouveau président fut renvoyée sine die, afin qu’un congrès extraordinaire puisse se tenir trois mois plus tard à cette unique fin. Au regard des mouvements qui ont cours dans la perspective de cette échéance cruciale, il n’est pas exagéré d’affirmer que ce mélodrame est loin de connaître son épilogue. Wait and see…
Simplice Rabaguino