Libreville, (GM)- En vue des prochaines élections sénatoriales que va organiser notre pays, l’heure était à la tenue des primaires au sein du Parti au pouvoir ce samedi 16 janvier. Un événement décrit par beaucoup comme un « grand moment de démocratie interne ». Il a aussi été l’occasion de voir certaines grandes figures mordre quelque peu la poussière
Les commentaires élogieux sont légion depuis le déroulement remarquable, le week-end écoulé, des élections primaires sénatoriales du PDG. Un mode de sélection répondant, aux dires des responsables de cette formation politique, aux instructions de son président, le « Distingué Camarade » Ali Bongo Ondimba.
De cette consultation générale, on peut tirer plusieurs enseignements intéressants notamment au vu de ses résultats officiels communiqués il y a quelques heures. A titre d’exemple, les scores passables, voire mauvais, réalisés par des militants de haut rang, ou pouvant être considérés comme des cadres à la légitimité populaire évidente, laissent pantois. De surcroît quand on sait que les électeurs qui étaient appelés à se prononcer ne sont autres que des élus de la même écurie politique.
Du « patron » communal du Parti pour le compte de Libreville, Jean Jacques Kangue, au président du groupe PDG du Conseil municipal de Libreville, Marc Sergent Anguille, en passant par bien d’autres cas comme celui de l’ancien ministre de la santé, Max Limoukou, qui a été distancé à Lastourville par un jeune militant aux états de service peu connus du grand public, le constat est le même: une envergure politique qui pose question au sein de la base.
Toutefois, hormis ces personnalités, d’autres « grands noms » ont pu éviter la déconvenue observée ailleurs. C’est le cas du « mastondonte » Emmanuel Ondo Methogo à Bitam qui a remporté haut la main le scrutin.
Paul Nkori