Libreville, (GM) — Comme annoncé vendredi dernier, lundi 29 juillet 2024, s’est ouvert à Libreville un atelier élargi de partage et de validation des outils de collecte de l’Enquête nationale pour l’évaluation des inégalités (ENEI). Une enquête qui se fera dans le cadre de l’étude sur l’état des lieux et dynamique des inégalités au Gabon, lancé par l’Observatoire des inégalités.
Opérateur du programme Gabon égalité, cet observatoire a pour rôle d’observer et de mesurer le niveau des inégalités dans le pays. « Inégalité ici ne s’entend pas au sens de pauvreté.
Cette rencontre qui se tiendra jusqu’à mercredi prochain, s’inscrit dans le cadre des missions de l’Observatoire des inégalités (OI) d’une part et la mise en œuvre de l’objectif stratégique numéro 1: « Suivre et veiller à la prise en compte de l’équité dans les actions et mesures publiques touchant à l’égalité des chances du Projet annuel de performance (PAP) 2024 au Programme égalité des chances de la mission 19 justice d’autre part ».
De façon spécifique cet atelier permettra de présenter aux participants les différents outils de collecte (questionnaire, fiches et manuels), de discuter et recueillir les besoins prioritaires des utilisateurs des données sur les inégalités (administrations sectorielles, universitaires, secteur privé, partenaires Techniques et Financiers, etc).
Mais également la validation des outils de collecte (questionnaires, fiches et manuels) avec l’ensemble des parties prenantes et enfin l’identification des analystes potentiels.
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministre de la Justice a souligné que cette composante 1, qui est techniquement conduite par la DGS, concerne les observations directes et la production des indicateurs. « Elle prévoit comme activité phare, l’ENEI auprès des ménages sur l’ensemble du territoire national », a déclaré Willy Giscard Ontsia.
Pour Christian Ovone, directeur général l’Observatoire des inégalités, « Le processus d’analyse des inégalités au Gabon est inédit », relevant que la DGS a souvent réalisé des travaux via à travers des enquêtes sur la pauvreté. « Mais sur les inégalités, il n’y a encore rien au Gabon. C’est un processus que nous lançons à travers cette étude », a déclaré le directeur général.
L’étude permettra en outre d’éclairer les décideurs grâce à des données probantes et actualisées sur les domaines où s’expriment particulièrement les inégalités socioéconomiques.
VYL