Libreville, (GM) — Démarré sur des chapeaux de roues le 02 avril dernier, avec une cérémonie d’ouverture haute en couleurs, le Dialogue national inclusif qui entame son crépuscule est d’ores et déjà considéré, par l’ensemble des participants, comme un véritable coup de maître.
Le pari n’était pas gagné d’avance. Et comme aime à le répéter l’Archevêque de Libreville, président de ces assises, rien n’était également écrit avant le début de cette grand-messe, unique en son genre dans l’histoire du Gabon. Pourtant, la réalité saute aux yeux : le Dialogue national inclusif convoqué par le chef de l’État en début du mois d’avril est une véritable réussite au plan organisationnel et du point de vue de son format ; celui-là même que d’aucuns ont trop vite analysé au vitriol dès les premières heures de la rencontre.
Durant bientôt un mois, près d’un millier de participants, experts, bénévoles, prestataires et hommes de médias se seront mobilisés au quotidien et sans relâche pour donner à ce grand forum, dans un contexte d’enfantement d’un Gabon restauré, un éclat des plus inédits.
Ce succès exceptionnel, sur lequel beaucoup n’auraient ou n’ont nullement osé parier, vient battre en brèche tous les procès matinaux en sorcellerie dont l’événement a fait l’objet alors même qu’il n’était qu’en gestation.
Première étape importante du chronogramme de la Transition, le DNI doit en réalité ce résultat à un certain nombre de choix organisationnels, opérés par le CTRI et le gouvernement, qui ont fini par ravir l’ensemble des acteurs ayant œuvré à son quasi-parfait déroulement. Qu’il s’agisse de l’intendance journalière, de la liberté ayant caractérisé les débats en ateliers, ou encore de la subdivision de travail à laquelle ont volontiers souscrit les commissaires, la concertation nationale qui s’achève officiellement le 30 avril prochain restera inscrite en lettres d’or dans la mémoire collective.
Autre explication de cette issue en beauté, l’implication totale des membres du bureau, notamment la ministre de la Réforme des Institutions, ou encore les responsables de la communication dudit événement, est à relever et à saluer.
La rédaction