Gabon/ nouveau Code électoral : les éclaircis du ministre de l’Intérieur face à la presse

Libreville, (GM) — le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault a animé une conférence de presse le weekend dernier au cours de laquelle il a présenté les innovations majeures du Code électoral, fruit d’un processus rigoureux et inclusif qui a été validé à tour de rôle par le Parlement, la Cour constitutionnelle puis par le Conseil des ministres et a enfin été promulgué le 19 janvier dernier.

Selon le ministre, le nouveau code électoral unifié apporte des innovations majeures visant à simplifier le cadre juridique, renforcer la transparence et la régularité des scrutins, et mieux prendre en compte les attentes des citoyens gabonais.

Au titre de ses innovations, on peut noter :

– La création d’organes comme le CNOCER et l’ACER pour garantir des élections justes ;

– ⁠L’unicité des textes (il regroupe désormais tous les textes);

– ⁠La représentation des Gabonais de l’étranger au Parlement ; (Afrique, Amérique, Europe et Asie)

– L’inscription automatique sur les listes électorales ;

– ⁠L’introduction de quotas de candidatures pour les femmes et les jeunes ;

– ⁠Le plafonnement des dépenses de campagne ; ainsi que le droit de vote pour les détenus.

Autre fait majeur de nouveau code électoral, l’obligation de publier les résultats détaillés dans chaque bureau de vote et commission de centralisation, afin d’accroître la transparence du processus électoral.

Vu des journalistes au cours de la conférence de presse PH/GM

L’inscription automatique sur les listes électorales pour les citoyens de 18 ans, l’introduction de quotas de candidatures pour les femmes (30%) et les jeunes (20%), ou encore le droit de vote accordé aux détenus.

Répondant à la question d’un journaliste sur l’anticipation de l’élection présidentielle du 12 avril prochain, Hermann Immongault qu’elle permettra d’avoir les investisseurs pour que la signature du Gabon ait sa visibilité à l’international. « Pour le moment, elle est encore limitée à cause de la Transition. Nous avons la grâce que dans une même région, nous ne faisons pas face aux mêmes défis que les autres pays également en Transition. Toutes ces raisons justifient le rapprochement de la date de l’élection présidentielle qui jusque-là dans le chronogramme de la Transition était à titre indicatif », a-t-il fait savoir.

VYL

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