Libreville, (GM)- la salle de conseil de l’Hôtel de Ville de Libreville a servi de cadre lundi dernier à une réunion de la commission ad hoc de la délégation spéciale de la Commune de Libreville. Ce grand rendez-vous s’est soldée par la non adoption du budget primitif de l’exercice 2025, qui connaît une réduction drastique de 22,34 %.

Cette situation découle d’une révision à la baisse du budget, qui est passé de 26,7 milliards en 2024 à 20,7 milliards en 2025, soit une réduction drastique de 22,34 %. Cette diminution pourrait avoir des conséquences significatives sur les services municipaux.

« Nous avons convenu de rendre compte à la tutelle des difficultés auxquelles nous faisons face pour élaborer un budget équilibré. À défaut d’une augmentation, nous sollicitons humblement qu’au moins le budget de 2024 soit reconduit. Sans cela, une paralysie des activités de la mairie de Libreville pourrait survenir dès la fin du premier trimestre 2025 », a déclaré le Délégué spécial, le général de Brigade Jude Ibrahim Rapontchombo.

En l’absence d’un budget voté, la gestion des finances locales se limite aux dépenses courantes, telles que le paiement des salaires des agents municipaux et le maintien des services essentiels.

Pour sa part le gouverneur de la province de l’estuaire, Marie Françoise Dikoumba, présente lors de cette session conformément aux dispositions légales, a profité de l’occasion pour rappeler aux Délégués spéciaux la nécessité de se conformer aux textes en vigueur. Elle a également insisté sur l’importance de préserver le bon fonctionnement administratif et financier de la commune.

 Les Délégués spéciaux ont exprimé leur frustration face à une situation qui réduit leur marge de manœuvre, complique la planification des projets à long terme, et impacte particulièrement la lutte contre l’insalubrité.

GM/ML