Libreville, (GM)- Les présidents du Parti social-démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, et celui du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, ont claqué le mercredi 15 février 2023 la porte de la concertation politique à peine débutée.
Dans la foulée, ils ont donné une conférence de presse chacun à son tour durant laquelle ils ont expliqué les raisons de leur décision de quitter la rencontre.
Pour Pierre Claver Maganga, la forme de ces assises n’est pas respectée. Il estime qu’il n’est pas logique de mettre sur la même table, des gens (certains partis de l’opposition) qui ne représentent rien dans le giron politique.
« Le gouvernement nous dit d’aller se concerter, nous opposition, ou il y a des partis politiques ayant des élus nationaux et locaux d’une part, on veut nous mélanger avec des opposants qui n’ont pas d’élus ni à l’assemblée nationale, ni au sénat, ni dans les maires encore moins, dans les conseils départementaux. »
« Il vaut mieux que le PSD ne prenne pas part à cette mascarade voulue par le chef de l’État. Que le président de la République sache avec qui, faut-il négocier, car nous ne sommes pas tous pareils. Je pense qu’il y a un manque de considération d’une bonne partie de l’opinion des gabonais.»
« J’ai décidé, dans les conditions actuelles, de ne pas prendre part à la Concertation voulue par le président de la République », a indiqué l’ancien vice-président de la République.
Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, a lui aussi, évoqué une raison similaire. Il quitte la concertation parce que, assure-t-il, la démarche de la part des autorités serait « insincère ».
Le gabonais