Gabon/ Lutte contre la vie chère : Brice Constant Paillat monte au créneau

Libreville, (GR)- Pour lutter efficacement contre la vie chère liée notamment à la flambée des prix des produits de première nécessité importés, le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, veut donner un signal fort en élaborant une grille de tarification qui permettrait de satisfaire aussi bien l’État que les opérateurs économiques.

Le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, a réuni le 22 juillet, au siège du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), les directeurs des entités sous tutelle intervenant dans le secteur portuaire à savoir : l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), la Marine marchande et la direction générale des Transports terrestres.

Il s’agissait, au cours de cette réunion d’échange, de répertorier l’ensemble des taxes, redevances, prestations… appliquées aux opérateurs économiques par ces différentes entités intervenant dans l’activité portuaire, de les examiner afin de déterminer si les plaintes exprimées par ces opérateurs liées notamment aux «fortes pressions fiscales» dont ils disent être victimes sont fondées. L’objectif est de parvenir à créer une synergie d’actions qui favorisent l’engagement du gouvernement envers la solidarité et l’inclusion.

«Sous l’impulsion du chef de l’État, le gouvernement gabonais a pris un certain nombre de mesures pour soulager le panier de la ménagère et aujourd’hui, nous constatons pour le déplorer que nos concitoyens continuent de se plaindre de la cherté de certains produits, notamment ceux de première nécessité. Il était donc important que nous poursuivions les discussions pour nous assurer que les taxes qui sont prélevées par mon administration le sont de façon régulière.», a déclaré Brice Constant Paillat.

Selon le ministre des Transports, à la suite de ces discussions au niveau des entités sous tutelle, le fruit de ces différentes réflexions sera porté au niveau gouvernemental pour permettre une analyse plus élargie et concertée avec d’autres membres du gouvernement concernés par ces problématiques de vie chère et de parafiscalité.

Source : GR

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