Libreville, (GM)- La gestion de la cité passe par une bonne gouvernance communale. Mais comment y parvenir quand les mairies ont vu leur budget amputer de façon conséquente. Elles passent d’un budget d’environ 100 millions à un peu moins de 23 millions de FCFA. La situation paraît compliquée, surtout pour une mairie comme celle du 5e arrondissement qui compte à l’avenir 200 mille habitants.

Si l’on veut concrétiser l’ambitieux projet de société du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, qui place le citoyen gabonais au centre des préoccupations, il faudra que l’on comprenne que cela va de pair avec l’émergence d’un nouveau cadre pour notre cité où rimerait les infrastructures de tout genre.

Pourtant, depuis pratiquement 2 ans les mairies d’arrondissement sont privées de leur budget initialement inscrit sur les orientations budgétaires à hauteur de 100 millions de FCFA. Pour essayer de donner une visibilité d’action à leur mandat, certains maires comme celui du 5e arrondissement de Libreville avouent recourir au partenariat public-privé.

Cette dernière vient par exemple de réaliser en collaboration avec une société de chaudronnerie, une passerelle pour piétons à Mélène pour désenclaver un pan important de la population de ce quartier. Et au besoin de le dire, « les maires sont aujourd’hui les élus qui sont régulièrement les plus proches des populations », a souligné Chady Moukharim, maire du 5e arrondissement devenue la commune la plus peuplée de Libreville avec environ 200 000 habitants.

Le maire du 5e arrondissement de Libreville en dépit d’une réduction drastique du budget consenti aux mairies, continue cependant d’entretenir la proximité avec ses habitants. Il était récemment au marché d’Oloumi pour une campagne de sensibilisation au profit des commerçants, pour un plus grand respect des mesures barrières même s’il avoue au passage que le port du masque est désormais vulgarisé au Gabon.

Cela dit, les autres mesures barrières à l’instar de la disponibilité des gels hydroalcooliques ont besoin d’être renforcées.

Tout comme l’élu du 5e estime que la fermeture des marchés n’aura pour conséquence qu’une augmentation des files d’attente à l’entrée des magasins pendant les jours ouvrables, et donc, d’une certaine façon cela ne fera que renforcer les risques de contamination au gré des attroupements.

GM/NA