Libreville, (GM) – Un atelier de lutte contre la dépigmentation et les produits cosmétiques contenant du mercure s’est ouvert ce lundi 20 janvier à Libreville, en présence des ministres de la Santé, Pr Adrien Mougougou et de l’Environnement, Mays Mouissi, des représentants résidents de l’OMS et des Nations Unies pour l’environnement.

L’atelier vise à sensibiliser et à promouvoir l’interdiction de ces cosmétiques nocifs, qui nuisent gravement à la santé, affectant notamment les reins, le système nerveux et la peau. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la déclaration de Libreville de 2008, qui œuvre pour la protection de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Durant trois jours, plus de 200 participants, experts en santé environnementale, dermatologues, chimistes, toxicologues, représentants gouvernementaux et bien d’autres, venus de 14 pays africains, de la Jamaïque et du Sri Lanka vont discuter et échanger leurs expériences afin d’aboutir à un engagement ou une déclaration dont l’objectif sera l’élimination des produits cosmétiques éclaircissants contenant du mercure sur le marché de la région Afrique et même mondial.

Organisée avec l’appui de l’OMS, du PNUD et de partenaires tels que Global Mercury Partnership, cette réunion vise à élaborer une stratégie panafricaine pour éliminer ces produits dangereux. Les travaux techniques, lancés hier, se poursuivent aujourd’hui sous forme d’ateliers pour partager les expériences nationales.

Notons que ce mercredi 22 janvier, la première dame Zita Oligui Nguema présidera la rencontre de haut niveau sous forme de table ronde. Cette atelier devrait se conclure sur un engagement fort, « la Déclaration de Libreville », symbolisant la détermination des pays africains à éradiquer l’usage des produits cosmétiques nocifs.

GM/AGP