Libreville, (GM)- Apres s’être réformé la fédération des entreprises gabonaises (FEG) voir plus loin et poussé un peu plus des ambitions. À l’issue de leur assemblée générale tenue le 10 octobre dernier, les signataires de la fédération des entreprises gabonaises (FEG) ont exprimé au gouvernement leur volonté de reprendre la gestion de la CNSS.
Cette ambition naît du fait que les patrons des plus grosses entreprises privées du pays réunis au sein du FEG, l’Etat a lamentablement échoué dans la gestion de la CNSS et estiment surtout que la gestion de cette entité sociale devrait être faite par ceux qui ont la responsabilité de payer.
« C’est une règle de bonne gouvernance. Nous avons effectivement souhaité que les organismes de sécurité sociale soient gérés selon les règles de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale. En d’autres termes, c’est nous qui payons. Nous pensons donc que nous devons gérer cette institution et que l’État doit rester dans son rôle de régulateur et de contrôleur de l’action », a indiqué le président de la FEG, Henri-Claude Oyima.
Une déclaration qui a suscité plusieurs réactions positives du côté des partenaires sociaux.
« C’est avec une joie immense, que la coalition des syndicats la CNSS a accueilli la déclaration du patronat, qui sonne comme la fin annoncée de la récréation. En effet, Henri Claude Oyima, le président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) ex- Confédération patronale gabonaise (CPG) a fortement suggéré lundi que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) soit dorénavant dirigée par le secteur privé comme prévu par les textes de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (Cipres). L’heure est désormais, au grand ménage, dans les rangs des travailleurs, en prévision de cette future gestion paritaire annoncée », s’est réjoui le porte-parole de la coalition, Jocelin Louis Ngoma, selon les propos recueillis par le quotidien gabonais l’Union.
Le gabonais