Libreville, (GM) — Au groupe IHEM (Institut des hautes études managériales), on tient à ce que tous les étudiants soient sur le même pied d’égalité, concernant la participation aux examens de fin d’année académique. Une façon de donner la chance à chaque étudiant de combler son retard et de parfaire tranquillement son cursus universitaire. À preuve, l’actuelle session de rattrapage, pour laquelle plusieurs étudiants sont en train de plancher sur les épreuves. Une sorte de sauvetage, mieux, d’humanisme, pour l’établissement, de ne pas porter préjudice à des étudiants en quête d’un cursus amplement mené.
Pour rappel, la session des rattrapages, qui est inscrite dans le calendrier académique de cet établissement supérieur de référence, concerne les étudiants qui, non seulement étaient absents au moment des examens en fin d’année académique, et qui ont justifié leur absence, mais aussi, ceux qui n’avaient pas soldé entièrement leurs frais de scolarité. Et ceux des étudiants qui phosphorent présentement aux épreuves depuis mardi 9 juillet, forment le dernier groupe de rattrapage.
Tout se passe bien dans l’ensemble. À en croire Wilfried Ogoula, chef de département QHSE à IHEM, donne son avis sur ladite session : « Aujourd’hui, 9 juillet, nous sommes à la phase de session de rattrapage pour les étudiants qui ont été absents au cours des examens de fin d’année pour diverses raisons. Et qui ont sollicité une clémence de l’administration afin de les repêcher. Pour que ces derniers puissent également concourir, pour ne pas être déclarés d’office ajourné ».
« Il faut dire que cette semaine, nous arrivons au terme des examens de fin d’année, au groupe IHEM. Parce que ceux-ci ont débuté depuis le 17 du mois écoulé, avec les Licences 3 et Master 2. Il faut dire que c’est un examen qui a démarré dans la sérénité. En effet, de façon globale, tout a été un succès sans grands soucis majeurs », a ensuite ajouté Wilfried Ogoula. Avant de se satisfaire que : « Contrairement à ce qu’on pouvait s’imaginer, on aurait pu penser que ces examens auraient pu avoir des préoccupations failles. Dieu merci, ça a été. C’est une année académique qui s’achève en apothéose ».
Quant aux résultats attendus par les étudiants, M. Wilfried Ogoula a rassuré : « Concernant l’attente des résultats, elle ne sera pas longue, comme c’était le cas l’an dernier pour diverses raisons. Nous espérons que la hiérarchie mettra tout en place pour que les résultats soient connus le plus tôt possible. Et que les enfants vont en vacances sachant leurs résultats. En connaissant qui va en classe supérieure ou pas. Et que ceux qui seront ajournés puissent également prendre le temps de se préparer pour des éventuels rattrapages ».
S’agissant de l’atmosphère et à la sérénité des étudiants en rattrapages actuels, Wilfried Ogoula de préciser : « Concernant l’attitude des étudiants, je dirai simplement qu’ils sont exemplaires. Mais quelques rares situations qui ont été signalées la semaine passée avec les étudiants de la première année, mais ça se comprend. En général, en 1ère année, on est moins conscient que lorsque l’on est en 2e ou 3e année. Alors que lorsque nous sommes en 2e année, on est plus conscient, parce qu’à la fin, on a un examen diplômant. C’est un examen de qualité, peu importe les filières ».
Pour sa part, une étudiante qui prend part à cette session des rattrapages, Jeanne Thérèse Mengue Moutoukoula, inscrite en Licence professionnelle 1, a donné son avis quant au déroulement de cet examen : « J’exprime une certaine satisfaction face à cette session d’examen (phase 4). Elle se passe plutôt bien dans l’ensemble, et nous avons été évalués sur des notions vues en salle ».
Kevine-aymard Lelengui