Le groupe industriel Eranove et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) signent un mandat pour la levée de 300 millions d’euros. Ce financement permettra la construction du barrage et la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim de 82 MW. Rapporte le site Afrik 21.
Selon nos confrères, le projet hydroélectrique de Ngoulmendjim entre dans sa phase de mobilisation financière. Ses développeurs, le groupe industriel Eranove et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) lancent cette étape cruciale à travers la signature des mandats pour la levée de 300 millions d’euros devant permettre la construction des futures installations. Le consortium a mandaté deux institutions financières.
Toujours selon le site la Banque africaine de développement (BAD) aura pour rôle d’arranger la transaction. La britannique Standard Chartered Bank (SCB) effectuera la structuration financière du projet. Dans l’ensemble, la BAD et SCB ont pour mission d’identifier les partenaires qui participeront au financement de la centrale hydroélectrique et d’instruire le dossier avec pour finalité, la signature des accords de crédit et le démarrage des travaux sur le terrain.
La construction d’une ligne de transmission
Le barrage formera un réservoir sur une superficie d’au moins 30 km2. L’imposante structure sera équipée d’une centrale hydroélectrique capable de délivrer une puissance de 82 MW grâce à trois turbines Pelton. L’électricité ainsi produite sera évacuée via une ligne de 225 kV d’environ 135 km.
Selon les prévisions du consortium, la ligne sera formée d’une section de Ngoulmendjim vers un poste d’interconnexion de 225 kV à créer à Kinguélé Aval. L’autre section partira de Kinguélé Aval vers un poste d’interconnexion de 225/90 kV dans la localité de Ntoum, dont le tracé suivra les lignes existantes de 225 et 90 kV en provenance de Kinguélé et Tchimbélé. L’électricité produite alimentera plusieurs parties du Gabon, notamment Libreville où se concentre la moitié de la population gabonaise, près d’un million d’habitants en 2016
Source : afrik21