Libreville, (GM)- La Commission Santé, de l’Education, des Affaires sociales et Culturelles de l’Assemblée nationale, a auditionné, le 22 avril dernier, les ministres de la Justice, Garde des Sceaux et Chargé des Droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas et Prisca Koho Nlend des Affaires Sociales et des Droits de la Femme, sur le projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes.
Les membres du gouvernement de la République sont allés soumettre aux députés le projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes, pour examen et adoption par un vote plus large.
Le projet de loi adopté par le Conseil des ministres dans le cadre de la promotion des droits de la femme et de la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, tient également compte du rôle important des femmes, au Gabon, dans l’amélioration de la démocratie, des droits humains, de l’économie et du progrès social.
Il s’agit pour le Gabon à travers ce projet de loi bien que figurant déjà en bonne place en matière de participation des femmes à la vie politique, sociale et économique ; d’assurer une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences et de définir les mécanismes de protection de ces dernières, contre toutes les formes de violence et de discrimination.
Le projet de texte, qui tient compte des formes de violence et de discrimination qui ont lieu dans le milieu familial ou dans le milieu professionnel, permettra également de réprimer la spoliation des veuves en tant que violence matrimoniale.
Elles ont indiqué dans leur exposé des motifs que le projet de loi soumis à l’examen des parlementaires contient des mesures de sensibilisation et de protection des femmes dont les mesures d’éducation et de formation impliquant l’adoption de mécanismes permettant d’assurer l’égalité des sexes et de lutter contre les violences à l’égard des femmes (articles 7 à 9).
Autre pan important prévu par ce projet de loi, les droits et les mesures de protection, notamment la gratuité du droit à l’information, à l’aide sociale et à l’assistance juridique, mais également des droits liés au travail (articles 27 à 32). Ce projet de loi poursuit des objectifs qui sont clairement en phase avec les engagements internationaux du Gabon d’une part, et avec la loi fondamentale qui prescrit l’égalité de tous les citoyens devant la loi.
En adoptant cette loi, le Gabon va lutter plus efficacement contre le fléau que représentent les violences perpétrées contre de nombreuses femmes, qui les subissent, en milieu familial, dans le monde professionnel et dans la société en général ; de limiter l’impact de ces violences sur la famille, noyau de notre organisation sociétale non sans permettre aux femmes d’exercer leurs droits reconnus par la Constitution de manière optimale, au même titre que les hommes.
GM/MJGS