Libreville, (GM)- Démissionnaire ou exclu récemment du CLR, Alexandre Désiré Tapoyo a annoncé le week-end écoulé la naissance du Mouvement des réformateurs (MOREF), dont il est le Président Fondateur.
La politique chevillée au corps, laboureur infatigable des sentiers politiques inaccessibles pour le commun des acteurs œuvrant dans le domaine, l’ancien délégué général adjoint 1 du Centre des libéraux réformateurs a décidé de mettre en place sa propre formation politique. En l’occurrence le Moref, Mouvement des réformateurs.
Rendue publique le 08 juillet dernier en plein Moyen-Ogooué, dans le village Medang-Nkoghe du canton Mbiné dans le département de l’Ogooué et des Lacs, l’arrivée de ce nouvel acteur de la Majorité Républicaine sur la scène politique nationale semble d’ores et déjà susciter un engouement certain, dans un environnement politique national parfois en proie à une sorte de monotonie.
Présentée par ses membres comme ayant pour pilier fondamental la justice sociale, se situant à « l’extrême centre de l’échiquier », le Moref ambitionne d’être une « force innovante de proposition et d’action » en étant un « soutien naturel et inamovible » pour le président Ali Bongo Ondimba.
La première activité officielle de ce mouvement a été surtout l’occasion pour l’ancien ministre des Droits de l’Homme de procéder à un regard critique de la société gabonaise d’aujourd’hui. Un exercice faisant ressortir des maux et aspérités dont le Moref, aux dires de son président, souhaite contribuer à l’atténuation, via un apport conséquent à la ‘réparation » du Gabon.
Simplice Rabaguino