Libreville, (GM) — Les attaques contre l’actuel président du conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) se multiplient depuis quelques temps. Manifestement menées par les mêmes instigateurs et exécutants, qui paraissent toujours prêts à faire feu de tout bois contre cette cible de choix, ces saillies hostiles finissent par susciter interrogations et curiosité. Soucieuse d’en avoir un meilleur éclairage, notre rédaction a décidé d’enquêter sur le sujet. Le moins que nous puissions dire, au grand honneur de l’intéressé, est qu’Alain Claude Kouakoua est plutôt un PCA hors du commun.
Élu en janvier 2025 à la tête du conseil d’administration de la CNAMGS par ses pairs membres de cette instance, Alain Claude Kouakoua, la soixantaine, semble la cible préférée de plusieurs articles de presse. À travers ceux-ci, est principalement fustigée sa présence au sein de l’organe dont il a la charge, de même que de prétendus manquements de gestion, dont il serait l’artisan principal aux dires de ses détracteurs, y sont soulignés. Au-delà de sa seule personne, c’est la FEG, entité qu’il dirige par ailleurs depuis le mois de mai 2025, qui est également dans la ligne de mire des « anti-Kouakoua » à la CNAMGS et en dehors. Dans cette espèce de guerre asymétrique, loin d’être à fleuret moucheté, la raison évoquée contre le patronat est sa supposée illegitimité, inhérente à un tout aussi prétendu manque d’exemplarité quant au respect de ses obligations vis-à-vis de cette Caisse. Des griefs et reproches auxquels l’ANAREG, une organisation syndicale dédiée à la défense des intérêts des retraités des secteurs public et privé, se trouve fort curieusement et étonnamment aujourd’hui associée comme pour donner un peu plus d’écho à ce procès (en sorcellerie pour certains) que d’aucuns n’hésitent plus à qualifier d’abject.

Des accusations pourtant mises à mal par la réalité
Dans ce contexte délétère et de dénigrement, le groupe Mika services, dont Alain Claude Kouakoua est le fondateur, a été très vite traité de mauvais payeur auprès de l’organisme de garantie sociale parce que soi-disant redevable depuis 2015 de plus de 1,3 milliard de fcfa. Or, comme en témoigne le document ci-joint daté du 22 mai 2025, cette entreprise est totalement à jour de ses cotisations patronales. Dans ce même élan destructeur, le président Kouakoua est également accusé ou soupçonné par ses détracteurs de faire montre de largesses à l’égard des entreprises supposément indélicates membres de la FEG, à travers des remises gracieuses de pénalités. Ce qui est absolument infondé, voire absurde. Cette faculté étant dévolue non pas au président du Conseil mais à l’ensemble du Conseil. Une chose est en tout cas certaine : Alain Claude Kouakoua n’a jamais eu à connaître, ni à s’y prononcer, d’un quelconque recours gracieux depuis sa prise de fonction comme PCA.
Un PCA qui a renoncé à tous ses avantages statutaires pour tout donner à la CNAMGS
Pour donner l’exemple et instaurer un climat d’abnégation collective permettant le sauvetage de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (en situation financière fragile), Alain Claude Kouakoua a renoncé, et ce depuis qu’il a pris les rênes du Conseil d’administration, à tous les avantages liés à sa fonction qui sont les suivants : salaire de près de 6 000 000 fcfa, jetons de présence lors des sessions du Conseil (qu’il a fait d’ailleurs réduire à 500 mille fcfa pour chacun des autres administrateurs), véhicule de fonction (Toyota VX grand standing) etc. Nous avons vainement cherché dans toutes les entreprises de notre pays (publiques, parapubliques ou privées) un cas similaire. Alain Claude Kouakoua n’est vraiment, mais alors absolument pas, un PCA comme les autres !
Simplice Rabaguino