Libreville, (GM) — Encore peu connue par le public il y a un peu plus de sept mois, la ministre en charge de la Réforme des Institutions s’affirme, aux yeux de nombreux observateurs, comme la principale et infatigable cheville ouvrière du Dialogue national inclusif qui tient actuellement ses assises à Angondje dans la commune d’Akanda.

Bien qu’accusée au départ, mais vraisemblablement à tort, par certains compatriotes, d’afficher une attitude quelque peu condescendante dans la phase préparatoire du conclave dont elle est aujourd’hui le rapporteur général, Murielle Minkoué Mezui épouse Mintsa-Mi-Owono se révèle finalement comme le maillon essentiel de l’organisation de cette grande concertation nationale qui réunit depuis le 03 avril dernier près d’un millier de personnes mobilisées pour son bon déroulement.

Qu’il s’agisse des questions techniques purement liées aux travaux en commissions, ou de celles ayant trait à la mise à disposition matérielle en matière de restauration, de couverture médiatique, de transport et de sécurisation du site abritant les discussions, entre autres aspects, le membre du gouvernement se distingue indéniablement par cette grande capacité d’écoute et sa réactivité spontanée face aux préoccupations et aléas qui surviennent autour de l’organisation de ce grand rendez-vous national.

DAME DE FER RASSURANTE

La qualifiant de « dame de fer rassurante » qui aura jusqu’ici fait montre d’une efficacité redoutable et d’un pragmatisme avéré dans l’accomplissement de sa lourde tâche, certains commissaires, plutôt que de voir en cette magistrate hors-hiérarchie de profession une main de fer dans un gant de velours, estiment plutôt qu’elle est une main de velours dans un gant de fer. Ceci, disent-ils sous cape, en raison de sa sensibilité ou son inusable capacité bienveillante à comprendre les problèmes et demandes qui lui sont soumis, et aussi eu égard à la rigueur qu’elle met un point d’honneur à entretenir pour garantir le succès de ces assises dont le peuple attend énormément.

GM