Libreville, (GM)- L’Université internationale Berth et Jean de Libreville a organisé le samedi 9 août dernier une journée portes ouvertes qualifiée d’une journée d’information, d’échange et de partage autour de ce complexe universitaire qui compte six établissements : la faculté de droit et de science politique qui forme dans tout ce qui est métiers de sciences juridiques ; l’institut supérieur de gestion économique qui forme dans le domaine de gestion économie ; l’institut bio _ technologique et biomédical qui forme dans ces domaines ; l’École de médecine et de pharmacie qui forme les médecins et les pharmaciens ; l’École de science agronomique qui va démarrer dès la rentrée prochaine pour rallier les offres de formations par rapport à la politique du président Brice Clotaire Oligui Nguema.
Selon le recteur de l’Université internationale Berth et Jean de Libreville, Pr Jacques François Mavoungou, il était nécessaire de rencontrer les parents et les jeunes bacheliers pour échanger avec eux, leur présenter les contours de l’université afin qu’ils puissent prendre une décision raisonnée pour le futur des enfants, leur montrer les panels de l’offre de formation délivrée par cette université.
À la question de savoir si un bachelier de la série A1 peut-il s’inscrire à l’école de médecine et de pharmacie ? Pr Jacques François Mavoungou a tenu à préciser qu’un baccalauréat c’est un diplôme qui donne accès aux études supérieures. Un enfant qui a un Bac A1 qui veut absolument s’inscrire en médecine peut le faire, mais en terme d’orientation, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) aura peut-être du mal à accorder une bourse. Il peut s’inscrire, mais il faudra que le parent prenne en compte des manquements de l’enfant en renforçant ses capacités en mathématiques, physique et chimie.
« Il n’est pas dit non plus qu’un étudiant ayant le Bac A1 puisse s’inscrire en médecine et condamné à l’échec, mais c’est la capacité du travail qui sera redoutable pour cet étudiant à côté d’un autre qui aura le Baccalauréat C ou D, » a-t-il précisé.
Le recteur de l’université internationale de Libreville a également invité les parents des étudiants à changer de paradigme, c’est-à-dire : les étudiants qui gagnent le Bac de plus en plus jeune aujourd’hui doivent rester auprès de leurs parents. L’université internationale de Libreville est ouverte pour accueillir tous les jeunes qui veulent apprendre.
« Les conditions idéales dont nous pensons qu’elles sont à l’étranger sont devant nous dans ce complexe universitaire, les parents sont donc appelés à inscrire leurs enfants, venir échanger avec nous afin que nous puissions travailler ensemble pour pouvoir former nos enfants et les amener à des meilleures destinations, surtout que nous fonctionnons avec le système LMD comme toutes les universités de notre espace régional et du monde entier qui pratiquent le LMD, » a-t-il indiqué.
JCB
