Libreville, (GM) — Conformément au programme des activités publiées par l’organisation, c’est ce lundi que commence le travail en commission et au sein des sous-commissions du Dialogue national inclusif. Une étape cruciale qui intervient après l’allocution inaugurale du Président de ces assises, Monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba, prononcée ce samedi 6 avril dernier lors de la toute première plénière générale.
Depuis les premières heures de cette journée de démarrage, c’est plus de 600 personnes qui sont convoquées au chevet du Gabon pour essayer de lui donner un nouveau souffle et une espérance nouvelle. Participants, personnes-ressources et observateurs doivent maintenant, chacun à son niveau et pour sa part, aborder le vif du sujet en se basant sur les près de 40 mille contributions, analyses et suggestions faites par les populations sur la situation du pays.
Au cours de son discours de lancement du Dialogue national inclusif dans sa phase concrète, l’Archevêque métropolitain de Libreville, qui dirige cette grand-messe, est revenu avec solennité sur le devoir impérieux, pour les parties prenantes et autres acteurs de ce grand rendez-vous, de réussir ce challenge. Rappelant que « rien n’est écrit d’avance », il a exhorté l’ensemble des commissaires et des autres convives à « redessiner les contours » d’une nouvelle République ».
Pour rappel, répartis en trois commissions thématiques (Politique, Économique et Sociale) et une douzaine de sous-commissions consacrées à des thématiques spécifiques, les commissaires devront rendre leurs conclusions respectives avant le 25 avril prochain.
Simplice Rabaguino