Libreville, (GM) — le gouvernement et les opérateurs économiques de la Zone d’Investissement Spéciale (ZIS) ont tenu ce lundi 30 septembre 2024 une journée d’évaluation et de débats consacrée à cet espace industriel. Au menu des échanges, faire le diagnostic, de mettre en exergue les forces, les faiblesses, les opportunités, les menaces et les perspectives.
À l’initiative du Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, cet espace de dialogue public-privé portant sur le bilan et les perspectives de cette ZIS. En réponse aux sollicitations des investisseurs, mais également des employés de cet espace industriel dédié principalement à la transformation du bois.
Placée sous le thème « Bilan et perspectives pour le renforcement de l’attractivité et de la compétitivité de la Zone d’Investissement Spéciale de Nkok », cette rencontre a fait le constat d’une ZIS confrontée à d’importants défis structurels, notamment le coût élevé des facteurs de production liés à l’insuffisance des infrastructures de transport et d’énergie, ainsi que l’absence de suivi et d’évaluation des objectifs assignés à ladite zone.
Après une analyse approfondie de la ZIS de Nkok, une commission interministérielle a été créée, composée de six groupes thématiques, couvrant des domaines clés pour permettre une évaluation complète et une meilleure planification stratégique des perspectives futures de la ZIS.
L’opérationnalisation d’un comité de suivi et le renforcement de la promotion étatique sont des étapes essentielles pour améliorer la transparence et l’attractivité de la ZIS. De plus, la réduction des coûts fonciers pourrait favoriser l’implantation de nouvelles entreprises.
En rappel, la Zone d’investissement spécial (ZIS) est respectivement détenue par l’État gabonais à travers la Caisse des dépôts et de consignation (CDC) (38%) et par le groupe Arise (joint-venture entre Africa finance corporation et le fonds d’investissement Actif). Elle compte actuellement près d’une centaine d’entreprises en activité et 8 000 emplois directs et plusieurs autres milliers d’emplois indirects.
GM