DGBFIP: Polémiques à répétition sur fond de cabale permanente ?

Libreville, (GM) — Successeur de Fabrice Andjoua Bongo Ondimba depuis près de neuf mois aux commandes de la très sensible Direction générale du Budget et des Finances publiques, Aurelien Mintsa Mi-Nguema semble décidément devenu la cible privilégiée de ce qui s’apparente de plus à des forces convergentes et concertées. Dernier épisode de cette saga : une controverse autour d’une prétendue annonce d’augmentation de la Prime de performance budgétaire (PPB) par l’intéressé.

Partie d’un discours prononcé par le jeune haut-fonctionnaire lors de la dernière célébration de la fête du Travail devant ses collaborateurs, cette nouvelle polémique trouverait sa justification dans le fait que Aurelien Mintsa aurait promis à l’assistance, lors de cette intervention, une augmentation imminente de cette Prime payée en récompense de la performance des agents au sein de certaines régies financières, notamment la DGBFIP.

À l’examen minutieux du fait allégué, il apparaît que cette annonce n’aurait eu lieu que dans l’esprit de ceux qui, pour des raisons obscures et pour un oui ou un non, se plaisent à fustiger l’action reconnue comme profondément réformatrice du directeur général actuel, entamée dès sa prise de fonction.

Au demeurant, celui que d’aucuns qualifient de « jeune prodige de la finance » est confronté à des foyers de résistance internes et externes n’ayant certainement pas intérêt à voir aboutir les réformes initiées sous son égide. Dans cette dynamique mortifère de dénigrement, la moindre action lancée par Aurelien Mintsa Mi-Nguema fait l’objet d’attaques infondées et épidermiques, voire de procès en sorcellerie, souvent par voie de presse ou sur les réseaux sociaux.

Pour désigner les artisans de cette atmosphère nocive, certaines voix n’hésitent plus à pointer du doigt des aparatchiks de cette administration, c’est-à-dire une caste de privilégiés aux méthodes sulfureuses bien connues. Nostalgiques d’un ordre ancien fait de compromissions en tous genres et de pratiques peu orthodoxes, ces forces d’inertie feraient feu de tout bois pour empêcher les mutations en cours au sein de la DGBFIP.

Devant cette ambiance qui ne laisse pas augurer de la sérénité souhaitable pour des réformes budgétaires justes et adaptées aux défis du moment, il apparaît urgent que les plus hautes autorités sonnent la fin de la récréation. Il y va même de la réussite de la Transition en ce qui concerne le volet essentiel de la gouvernance publique que constitue la gestion du budget de l’État.

SR

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