Libreville, (GM)- Dans une démarche d’ouverture et de dialogue dont le premier acte a été la rencontre avec les associations des retraités il y a quelques jours, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a accueilli, le 8 août dernier, l’Association « Mon IJM Mon Droit » pour une séance de travail stratégique consacrée au bilan 2024 et aux perspectives 2025.
La rencontre, tenue dans la salle du Conseil d’Administration Eugène Amogho, était présidée par Alphonsine Mbie N’na épouse Olame Nze, présidente du conseil d’administration, en présence du directeur général, Olivier Rebienot Pellegrin, et d’Anne-Myra Ossouka Ndiaye épouse Minkang Mi Atsame, présidente de l’Association.
Au cœur des échanges, les Indemnités journalières de maternité (IJM), un sujet sensible pour de nombreuses assurées, ont été longuement abordés. Après plusieurs années marquées par des retards et des difficultés structurelles, la CNSS, au sortir d’une administration provisoire et de contrôles rigoureux, a entamé une transformation profonde depuis 2024.
Des réformes ambitieuses
Parmi les avancées majeures
Véritablement focalisée sur une démarche profondément réformatrice, l’institution a lancé les chantiers suivants :
-La plateforme e.cnss.ga pour consulter et suivre les dossiers en ligne ;
– Le renforcement du centre d’appels 1432 pour un meilleur accompagnement ;
– La relance du système de management de la qualité pour optimiser le traitement des prestations.
Les résultats sont tangibles : 70 % de la dette IJM de 2024 a été apurée, et la bancarisation des paiements a permis de découvrir 238 chèques non retirés, représentant plus de 200 millions FCFA.
Chiffres clés
Au 31 décembre 2023, la dette IJM atteignait 4,28 milliards FCFA pour 1 452 assurés. Grâce aux réformes, 1 300 bénéficiaires ont été payés en 2024 (2,17 milliards FCFA) et 1 271 en 2025 (1,57 milliard FCFA) au 31 juillet.
Perspectives et recommandations
La CNSS prévoit de poursuivre la modernisation de son système d’information, de généraliser le paiement par virement et de mettre en place un système d’alerte par SMS.

Visiblement satisfaite de cet échange, l’Association « Mon IJM Mon Droit » a salué les avancées constatées tout en formulant des recommandations, notamment le renforcement de la communication sur les cas de fraude et l’instauration de mécanismes de notification rapide pour les dossiers incomplets ou rejetés.
Cette rencontre, conclue par une photo de famille, symbolise une volonté commune qu’est celle d’offrir aux assurés un service plus rapide, plus transparent et plus proche de leurs besoins.
VYL