Libreville, (GM) — Réuni autour de son président Alexandre Désiré Tapoyo, le dernier conseil d’administration de Clean Africa pour l’année 2024 s’est tenu lundi dernier afin d’examiner les voies et moyens pour l’entreprise, de continuer à accomplir ses missions avec un budget prévisionnel 2025 en baisse drastique.

Réduites de 36% par les services en charge de la confection de la Loi des finances, comparativement à l’exercice finissant, les ressources budgétaires prévisionnelles de l’opérateur spécialisé en collecte d’ordures ménagères pour le compte de l’année 2025 semblent annoncer des lendemains difficiles pour la lutte contre l’insalubrité à Libreville et dans d’autres communes du pays. C’est face à ce constat que les administrateurs de cette société publique se sont retrouvés en début de semaine pour entre autres imaginer des solutions idoines à cette perspective quasi-austéritaire.

Comment agir efficacement avec des moyens en baisse de 3 milliards CFA sur les 10 affectés au cours de l’exercice qui s’achève ? Cette question résume à elle seule l’ordre du jour qui a occupé les discussions entre Alexandre Tapoyo et ses collègues au cours de cette session ordinaire de l’organe décisionnel d’une entreprise dont les besoins en personnels, au regard notamment de l’importante dotation en équipements roulants qu’elle a reçue il y a quelques mois de la part du chef de l’État, sont criards.

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, car ne souhaitant pas s’inscrire dans une sorte de dépit, le président du conseil d’administration de Clean Africa a dit toutefois son espoir de voir les plus hautes autorités faire finalement montre de leur bienveillance habituelle à l’égard de l’entreprise, en examinant toutes les possibilités de maintenir son activité à un niveau qui ne puisse pas impacter négativement la lutte contre l’insalubrité.

Paul Nkori