Libreville, (GM)- Le parlement gabonais a indiqué le lundi 21 décembre 2020 lors d’une plénière dirigée par le président de l’institution Faustin Boukoubi que le montant de la dote sera dorénavant fixé à 1,5 million de FCFA, abrogeant ainsi toutes les dispositions antérieures contraires, notamment celles de la loi 20/63 du 31 mai 1963 portant interdiction de la dot.
C’est après de longues années d’anarchie que l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi portant reconnaissance légale et fixant le régime juridique du mariage coutumier en République gabonaise.
Depuis son indépendance en 1960, seul le mariage civile était reconnu par la législation gabonaise. Cette situation ferait que bon nombre de gabonais ne se mari pas, parce que la dote était fixée selon les humeurs de la famille de la mariée a des sommes parfois exorbitantes et rendait très coûteux le mariage.
Ainsi, la loi dispose désormais que la dot « ne doit pas faire l’objet de spéculation ». Dans le même ordre d’idée « le montant de la dot ne peut excéder la somme d’un million cinq cent mille FCFA ».
LEMER et GMT