Libreville, (GM)- Actée et rendue officielle le 25 juin 2022 à Kigali au Rwanda, lors du dernier sommet de cette organisation regroupant 56 états, l’intégration du Gabon au Commonwealth a été magnifiée par le chef de l’Etat au cours d’une adresse à la nation effectuée ce mardi 28 juin.
Au cours de cette allocution, dans laquelle il n’a pas tari d’éloges à l’égard de cette adhésion, Ali Bongo Ondimba en a essentiellement présenté les avantages multisectoriels, qui devraient permettre au pays d’entrer dans une nouvelle dynamique vertueuse de son développement.
Pour le président de la République, le Gabon pourra, à travers ce nouvel engagement, récolter de nombreux dividendes en matière d’éducation et de formation, dans les domaines de la culture et de l’économie, ainsi qu’aux plans social et sociétal.
Quant à la place diplomatique du pays sur la scène internationale, celle-ci se trouve renforcée pour le dirigeant gabonais, notamment alors que le Gabon est actuellement aussi membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Sans oublier son rôle de premier plan, dans le monde, sur les problématiques environnementales et du climat.
Regroupant plus de deux milliards d’individus en terme de population globale, le Commonwealth est donc, toujours selon le président de la République, une réelle et grande opportunité d’avenir. L’accès à de nouveaux débouchés de développement, la diversification accrue des partenariats bénéfiques, et bien d’autres atouts majeurs devraient en témoigner.
Le satisfecit du chef de l’Etat gabonais sur le sujet lui a également offert l’occasion de brocarder ce qu’il a qualifié de « vents contraires » à ce succès diplomatique. Pour lui, celui-ci est la preuve que le Gabon « est au niveau » et avance, contrairement aux affirmations de ces voix dissonantes.
Simplice Rabaguino