Libreville, (GM)- Après les coordinations provinciales CLR du Haut-Ogooue et du Moyen-Ogooue, le tour est revenu à la délégation communale de Libreville, ainsi qu’aux représentations provinciales de la Ngounié, de l’Ogooue-Ivindo, de l’Ogooue-Maritime de donner de la voix pour contester contre l’exclusion récente de leur Délégué général, Nicole Assele, en violation, selon tous les contestataires, des statuts et règlement intérieur de leur parti.
Prononcée d’autorité par le président-fondateur de cette formation politique, cette décision, que rejette totalement la principale concernée, semble ouvrir la voie à un véritable schisme au sein de cette organisation politique de la majorité républicaine.
Les récriminations des militants en courroux portent notamment sur le supposé non-respect, dans cette décision d’éjection, des procédures en la matière. S’ajoute à cela, une mise à l’écart des statuts actuels issus du congrès de 2019 qui plaça Nicole Assélé à la tête de l’exécutif du Parti.
Le plus curieux, pour arriver à cette fin, réside dans l’exhumation par Jean Boniface Assélé himself de textes censés avoir été abrogés par ce dernier conclave, organisé sous son autorité et en sa présence.
Toute chose qui pousse certains observateurs et militants à se poser la question de savoir « comment peut-on exclure un responsable dont la fonction précise n’est pas reconnue dans les statuts appliqués pour ce faire »?
Imbroglio, mystère et boule de gomme.
SR