Libreville, (GM)- Félix Onkeya, cadre de la Bayi-Bricolo dans la province du Haut-Ogooué, ancien élu et Membre du bureau politique (MBP) du Parti démocratique gabonais (PDG) s’est confié dans une interview exclusive aux rédactions de Gabon minutes, la Une média et News africaines sur l’actualité du moment dans notre nation.
GM/UM/NA/ : Un mot sur le long périple du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, l’ayant conduit respectivement à Riyad en Arabie Saoudite, à Glasgow en Ecosse, à Rabat au Maroc puis à Paris en France ?
Félix Onkeya : Avant tout, très heureux de voir le chef de l’État Ali Bongo Ondimba reprendre ses activités à l’international. Concernant sa participation à la COP26, chacun d’entre nous peut constater les effets du changement de notre environnement chaque jour, il évolue dans le sens du réchauffement climatique. Les conséquences ce sont les inondations, la sécheresse, la chaleur et bien d’autres. Donc il est normal que les décideurs du monde se réunissent pour échanger sur ces questions. Je félicite encore une fois le président de la République pour son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
GM/UM/NA/ : Grogne sociale. Les syndicats, la société civile, et même les élus du peuple disent non à la décision du gouvernement d’imposer la vaccination contre la covid-19 en passant par le paiement des Tests PCR, votre avis ?
Félix Onkeya : Déjà le Gabon est un pays de droit, le gouvernement avant de prendre une telle décision devrait logiquement consulter les parlementaires et les partenaires sociaux. Je pense que nous devons nous inspirer des pays développés comme la France où l’on jauge le risque des décisions visant à lutter contre la covid-19 avant leur adoption.
C’est un dilemme, entre protéger la population et le respect des libertés individuelles. Il faut trouver le juste milieu et expliquer pourquoi l’on doit se faire vacciner, surtout avec tout ce qui se dit à travers les réseaux sociaux. Les gens ne sont pas opposés au vaccin, le problème est qu’il n’y a pas assez de communication pour leur expliquer le bien-fondé. Il faut un débat démocratique.
GM/UM/NA/ : C’est la rentrée politique du PDG le parti au pouvoir, est-ce à dire que la présidentielle de 2023 se prépare maintenant ?
Félix Onkeya : Le PDG est le parti au pouvoir, il a la lourde tâche de rendre visible et lisible la politique et l’action du distingué camarade président, il faut juste faire en sorte que tout cela soit matérialiser par les militants. Cette rentrée politique ne doit pas être qu’un moment de réjouissance. Les activités doivent être en lien avec le quotidien des Gabonais, et c’est le plus important à mon sens.
GM/UM/NA/ : Et quelles sont les nouvelles dans votre Fief politique la Bayi-Brikolo ?
GM/UM/NA/ : Dans la Bayi-Brikolo tout va pour le mieux, mis à part quelques querelles de personnes mais bon ça passera, nous sommes habitués. L’objectif c’est de gagner en 2023.
GM/UM/NA/ : Autre chose à rajouter ?
Félix Onkeya : J’aimerais bien revenir sur les affirmations gratuites d’il y a quelques jours de Jonas Moulenda. Ce journaliste pour lequel j’ai beaucoup de respect s’est permis d’afficher ma photo dans son balcon en affirmant que je suis allé voir Sosthène Ossoungou Ndibangoye avec désiré Emane pour qu’il écrive des insanités sur Franck Yann Koubdjé c’est inconcevable. Je ne connais pas personnellement Désiré Emane pour faire cela bien au contraire, lui ne me fait pas souvent de cadeau quand il s’agit d’écrire contre moi. J’ai donc rigolé et trouver Jonas Moulenda excessif dans ses propos, surtout qu’il a brandi ma photo, Franck Yann Koubdjé est un petit frère. Les journalistes que vous êtes devez faire correctement votre travail en vous appuyant sur les faits réels et non sur des inventions.
GM/UM/NA/ : Monsieur Félix Onkeya, merci.
Félix Onkeya : C’est moi qui vous remercie, et félicitations pour votre professionnalisme.
GM