Libreville, (GM)- Le président de cette formation politique, membre de la CNR, Joseph Benoît Mouity Nzamba regrette la tournure dramatique de ces événements et présente ses sincères condoléances aux familles éprouvées.
Après certains acteurs de la société civile et politiques, le président du Parti gabonais du progrès (PCP), Joseph Benoît Mouity Nzamba, par ailleurs, membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), a, à son tour, le mardi 1er juin dernier donné son avis sur les récents conflits Hommes/faune à Mékambo.
A la terrasse de sa résidence du 5è arrondissement de Libreville et face à la presse, le président du PGP, Joseph Benoît Mouity Nzamba a rappelé que, depuis quelques jours, les gabonais assistent à Mékambo, aux manifestations des populations contre les autorités locales. Mais malheureusement, ces événements ont enregistré des pertes en vie humaine. D’où le regret de ce parti politique de l’opposition de leur tournure et présente ses sincères condoléances aux familles éprouvées.
Le PGP et la CNR qui suivent avec préoccupation et désolation le déroulement de ces événements, qui concernent en réalité tout le pays, se demandent, lequel de l’homme ou de l’éléphant a la primauté dans le développement du pays et doit être protégé prioritairement ?
Notant au passage que le conflit Homme/faune est un vieux problème au Gabon.
Sur ce point précis, Joseph Benoît Mouity Nzamba a rappelé que, l’Agence française de développement, via l’Accord de conversion de dettes a octroyé à notre pays environ 6 milliards de nos francs dans le cadre du projet « Eléphants », avec pour zone d’action l’Ogooué Ivindo. Tout comme le WCS, le WWF et la FAO ont apporté d’autres financements qui, non plus, n’ont pas permis au gouvernement de trouver des solutions durables pour régler ce conflit entre les populations et les éléphants. « Alors, où sont passés tous ces moyens financiers« ?, s’est demandé ce dernier.
Par ailleurs, le PGP constate également que certaines ONG internationales de conservation de la biodiversité dans notre pays, au lieu d’accompagner les riverains dans la gestion durable de ce problème, se comportent en gendarmes vis-à-vis des populations, afin de justifier l’utilisation des financements mis à leur disposition. « Toutes choses qui ont engendré les évènements de Mékambo », pense le président du PGP.
A la suite de ce constat, il a dit que, face à l’échec du gouvernement dans la gestion du conflit Homme/faune, son parti politique exige l’ouverture des audits sur les financements alloués à cet effet, sans résultats visibles sur le terrain et au bénéfice des populations. Le PGP appelle en outre, à la mise en place urgente d’une politique visible et durable en matière de présentation de la biodiversité, dans l’intérêt des populations.
« Les événements de Mékambo concernent toutes les populations du Gabon, contraintes de se nourrir au riz, produit d’importation, à cause de la destruction de leurs champs par les éléphants », fait constater Mouity Nzamba. Ajoutant que le peuple gabonais demande à être protégé et respecté.
Avant d’appeler au respect des droits de tous, à l’application des droits d’usage coutumier et économiques, ainsi que la légitime défense prévue à l’article 172. «
CO