Une vaste opération baptisée «Opération Espadon», menée du 18 au 19 mai derniers par les agents de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), en collaboration avec la Direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI), aurait permis de saisir deux tonnes de poisson et interpeller 33 personnes dont 14 immigrants clandestins à Iguéla, dans la province de l’Ogooué-Maritime à l’Ouest du Gabon. Rapporte l’AGP
Cette mission dénommée «Opération Espadon», conduite conjointement par l’Agence nationale des Parcs nationaux (ANPN) et la Direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI) rentrait dans le cadre de la lutte contre la pêche dans les aires protégées mais également l’immigration clandestine.
Selon nos confrères de l’AGP, neuf (9) pirogues de pêche artisanale aurait été d’interpeller trente-trois (33) personnes, parmi lesquelles 4 gabonais et 29 ressortissants d’origines béninoise, sénégalaise et ghanéenne pour pêche dans une zone interdite (parcs marins) ou réglementée (réserves aquatiques). 14 d’entre eux sont des immigrés clandestins.
Par ailleurs, deux (2) tonnes de poisson auraient été saisies. Une collecte de données (espèces, tailles, poids et autres) aurait été effectuée sur cette importante cargaison qui aurait été distribuée aux populations par le chef de village Iguéla. Tout en saluant le geste, ce dernier aurait exprimé leurs difficultés à obtenir du poisson, du fait de la pêche dévastatrice pratiquée par les pêcheurs illégaux.
Toujours à en croire l’agence de presse, Informé de la situation, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Port-Gentil, Léandre N’wompahouin et le procureur de la République adjoint du tribunal spécial de Libreville, Evrard Boutougou, se seraient rendus sur les lieux, afin de constater les opérations conduites par les Officiers de police judiciaire (OPJ), mais surtout, donner des instructions sur des procédures judiciaires à engager.
Le réseau des Aires Protégées Aquatiques comprend 9 parcs marins situés aux différentes embouchures du littoral gabonais et 11 réserves aquatiques. Il a été mis en place en Juin 2017 aux fins de protéger les écosystèmes aquatiques.
GM/AGP