Certification des comptes de campagne par la Cour des comptes : EPG soutient son président

Libreville, (GM) — Le parti Ensemble pour le Gabon (EPG) a publié ce samedi 26 juillet un communiqué de presse pour exprimer son soutien indéfectible à son président, Alain-Claude Billie-By-Nze. Ce soutien fait suite à ce que le parti qualifie de « pressions politico-juridiques injustifiées » émanant d’une sommation de la Cour des comptes datée du 16 juillet dernier.

Émanant du Secrétariat exécutif du parti, ce communiqué dénonce ce qui est perçu par ses initiateurs comme une « tentative manifeste d’élargissement arbitraire des compétences d’une institution juridictionnelle, au mépris du texte fondamental qui organise la République ». Ensemble Pour le Gabon salue la « défense légitime » de son président, qui a invoqué une « exception d’inconstitutionnalité », rappelant que « nul n’est au-dessus de la Constitution, pas même une juridiction ».

EPG insiste sur le fait que ce débat dépasse la personne de l’ancien Premier ministre et touche aux « fondements mêmes de notre République ». Il souligne par ailleurs l’importance de la « préservation de l’État de droit » et du « respect strict de la hiérarchie des normes juridiques », affirmant qu’une République ne peut tolérer « des empiétements ou des détournements de compétences qui fragilisent son architecture institutionnelle ».

Dans cette communication, le parti de Bilie-By-Nze affirme que la mission de la Cour des comptes est de se cantonner au « contrôle des finances publiques et non des dépenses électorales privées ». L’EPG salue la « responsabilité » de son président pour avoir choisi la « voie du droit » plutôt que celle de la « polémique ».

De plus, le parti estime que le contrôle des comptes de campagne doit être « confié à un organe expressément désigné à cet effet », dans le respect de procédures claires prévues par la loi. Pour cette formation politique, toute autre initiative est à considérer comme une « usurpation de compétence » et un « détournement de procédure » qui exposerait le système à « l’arbitraire ».

Concluant son adresse, EPG appelle les institutions de la République à la « retenue », au « respect de leurs champs de compétence respectifs », et à faire « primer le droit sur les instincts de domination ou les tentations d’instrumentalisation ». Le parti réaffirme son engagement pour une « République forte, juste, équilibrée et respectueuse des droits de tous ses citoyens ».

Paul Nkori

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