Libreville, (GM) — Le ministère de la Mer, de la Pêche et de l’Économie Bleue a franchi une étape décisive dans la structuration de son action à long terme. Du 12 au 13 juillet, une retraite stratégique s’est tenue à la Baie des Tortues avec pour objectif l’élaboration d’une stratégie nationale d’intervention pour les secteurs Mer, Pêche et Économie Bleue.
Organisé sous l’impulsion de la ministre Laurence Ndong, ce séminaire-atelier a rassemblé les principaux acteurs institutionnels et techniques du secteur que sont : le Conseil national de la mer, le Département Mer, Pêche et Économie Bleue de la Présidence de la République, les techniciens du ministère, ainsi que les experts des départements ministériels connexes. Des partenaires techniques, tels que l’ANPN et la FAO, ont également pris part aux travaux.
Un conclave important pour une vision partagée
Loin des méthodes administratives classiques, cet exercice collaboratif a été marqué par une démarche participative et inclusive. Alternant séances plénières et ateliers thématiques, les participants ont dressé un état des lieux détaillé du secteur maritime gabonais, identifié les contraintes structurelles et défini les défis à relever pour réussir la transition vers une économie bleue durable.
Le cadre de réflexion a permis de poser les bases d’une politique publique ambitieuse et structurée, qui vise à faire du secteur un véritable levier de croissance, capable de contribuer de façon significative au produit intérieur brut national.
Une feuille de route 2025-2032 en gestation
Ce séminaire marque une innovation méthodologique dans la gouvernance sectorielle. Il s’inscrit dans une volonté claire du gouvernement de bâtir une vision concertée, fondée sur des données fiables, une expertise croisée et un consensus entre toutes les parties prenantes.
La stratégie nationale Mer, Pêche et Économie Bleue, issue de ces travaux, sera officiellement présentée dans les semaines à venir. Elle constituera la feuille de route du ministère pour la période 2025-2032, avec des axes prioritaires, des indicateurs de performance, et une programmation opérationnelle cohérente assortie d’objectifs de développement durable.
PN
