Libreville, (GM)- La situation sociale au sein de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) prend des proportions inquiétantes sur le plan local, Filiale du groupe Eramet, ce fleuron de l’économie nationale pourrait être confronté à une nouvelle paralysie par les agents ce 6 mars, une situation qui pourrait avoir des conséquences néfastes.
Comilog apporte environ 600 milliards XAF à l’économie nationale chaque année Toute perturbation excessive de ses opérations mettrait en danger non seulement la stabilité de l’entreprise, mais aussi celle de nombreux secteurs qui sont tributaires de son dynamisme.
La direction de Comilog exhorte ses partenaires sociaux à prendre leurs responsabilités en reprenant sans délai les discussions dans ce contexte. Elle insiste sur la nécessité de privilégier le dialogue afin de préserver les intérêts des employés, de l’entreprise et du Gabon tout entier, selon le communiqué de la filiale d’Eramet au Gabon.
Selon le cabinet Mercer, les salaires des employés de cette boite sont supérieurs à la moyenne nationale, ce qui pose des questions sur les véritables mobiles de cette grève. Pourquoi les syndicats prennent-ils cette entreprise en otage ? Est-ce que cette action est réellement justifiée dans le contexte politique actuel ? Autant de question que l’opinion se demande.
Malgré cette période agitée, l’entreprise réitère son engagement à maintenir un climat serein et à poursuivre son objectif de développement économique et social. La Comilog est fermement persuadée qu’une solution concertée est réalisable pour garantir la durabilité de ses activités et la prospérité du pays.
GM