Libreville, (GM) — Suite à la première phase de la révision électorale, organisée du 13 juin au 15 juillet 2024, celle portant sur les réclamations y relatives vient d’être lancée par le ministère de l’Intérieur. C’est ce qui ressort d’un communiqué de ladite administration publié le 09 août dernier.
Pour ce deuxième temps, il s’agit pour le ministère dirigé par Hermann Immongault de se conformer aux dispositions des articles 39 et 44 de la loi n°07/96 du 12 mars 1996 récemment modifiée. Cette étape démarre dès ce lundi 12 août pour s’achever le 14 août 2024, soit trois jours francs.
Selon le communiqué ci-dessus évoqué, « la phase des réclamations n’est pas ouverte à tous les citoyens » et ne concerne que les quatre catégories suivantes :
– Les personnes dont l’inscription ou la radiation aura été ordonnée par la juridiction compétente ou celles auxquelles les juridictions auront interdit le droit de vote ou d’élection après la première révision de la liste électorale ;
– Les agents du secteur public ou parapublic ainsi que les employés des entreprises privées ayant fait l’objet d’une mutation ou d’une mise à la retraite, sur présentation de leur ordre de mutation ou d’un document attestant leur mise à la retraite. Cette dérogation s’étend aux membres de la famille des personnes concernées vivant avec eux à la date de leur mutation ou de leur mise à la retraite ;
– Les citoyens ayant atteint dix-huit ans après le 12 juillet 2024, date de la clôture de la première révision;
– Les personnes régulièrement inscrites dont le nom ne se trouve pas en définitive sur la liste électorale de sa circonscription électorale ou de son centre de vote, sous réserve de la présentation de son certificat d’inscription.
Dans sa communication, le ministère de l’Intérieur précise que cette période de réclamations n’est nullement une nouvelle opération d’enrôlement « tous azimuts de citoyens en âge de voter ».
GM