Libreville, (GM)- À l’occasion de la journée de l’enfant Africain célébrée chaque 16 juin de chaque année, le secrétaire général adjoint du ministère de la Justice, Stéphanie Lydie Mamiaka, a fait une déclaration sur les ondes de la télévision nationale, le 15 juin dernier, au nom du ministre de tutelle, pour mettre l’accent sur la responsabilité engagée à la fois de l’État et des parents dans la protection de l’enfant. Rapporte l’AGP.
Avec pour thème cette année : « l’éducation pour tous les enfants d’Afrique : l’heure est venue », le gouvernement de la Transition veut veiller à la réalisation de la transition intégrée des élèves sortis des écoles spécialisées pour l’enseignement général sans anicroche, conformément à l’esprit du « modèle social du handicap » consacré par la Convention relative aux droits des personnes handicapées, une approche axée sur les droits de l’homme.
À cet effet, le gouvernement de la République a décidé d’inscrire l’ensemble des manifestations liées à cette journée sur le thème « la promotion de l’éducation inclusive compatible avec la protection des droits de l’enfant ».
Des actions fortes ont été menées par l’État et les partenaires du système des Nations unies, l’Unesco, l’OMS, l’Unicef, et l’OIM en vue d’épargner les enfants vivant des pesanteurs socio-économiques, culturels et traditionnels, par les catastrophes naturelles ou encore la faim et les handicaps multiformes.
On note, entre autres, à ce titre : la mobilisation de 13 (treize) milliards de francs CFA pour la réfection des universités et des grandes écoles publiques ; la suppression des frais d’inscription dans les établissements publics, confessionnels, et la gratuité des frais de scolarité pour celles des familles ayant des enfants inscrits dans les établissements privés reconnus d’utilité publique. « Cette importante mesure a impacté plus de 521 000 enfants », a fait savoir Lydie Mamiaka.
GM/AGP