Libreville, (GM) — Visibles depuis le lendemain de l’ouverture du Dialogue national Inclusif, précisément aux abords de l’entrée du stade d’Angondje où se déroulent les travaux, des femmes vêtues de rouge s’y positionnent quotidiennement pour chanter et prier aux fins, disent-elles, du bon déroulement et de la réussite de ces assises nationales. Qui sont donc réellement ces dames dont la présence sur les lieux a fini par être appréciée de tous les acteurs de cette grand-messe ?

Issues de l’église de réveil dite « Ministère International de Nazareth » et conduites par Madame Quentin Gladys qui en est la responsable de l’évangélisation, ces femmes disent veiller à « faire tomber les murs de Jericho », symbolisant ici toutes les forces négatives qui œuvreraient à l’échec du DNI.

Au moyen de l’intercession à laquelle elles s’adonnent chaque jour sur site, ces intercesseurs se constituent ainsi en véritables sentinelles spirituelles pour que le 30 avril prochain, jour de la clôture officielle du DNI, une fumée blanche sorte des réflexions menées par l’ensemble des commissaires et experts en vue d’un Gabon nouveau et propice à la satisfaction des espoirs nourris par les populations.

Selon leurs propres dires, leur rôle est positivement apprécié de tous ces participants. Toute chose qui les conforte dans l’idée que leur action est d’ores et déjà fructueuse.

GM